Massillon Coicou
Massillon Coicou | |
Le poète et diplomate Massillon Coicou. | |
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Nom de naissance | Jean-Baptiste Massillon Coicou |
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Activités | Ecrivain, poète et homme politique |
Naissance | 9 octobre 1867 |
Décès | 15 mars 1908 |
Langue d'écriture | Français |
Genres | Poésie, théâtre, roman |
Œuvres principales | |
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Coicou a fait ses études dans une école catholique pour garçons, puis au Lycée national.
Après son service militaire, Coicou entre dans l'enseignement et devient professeur au Lycée national.
Sommaire[masquer] |
Parcours littéraire[modifier]
Il publie en 1892 le recueil de poèmes "Poésies nationales".En 1893 il présente sa pièce de théâtre L'Oracle.
En cette période d’intense effervescence littéraire, des journaux comme Le Républicain puis L’Union ouvrent leurs pages aux premiers romantiques. L’Observateur, publie de la poésie galante.
C’est en effet la poésie qui va donner ses lettres de noblesse à la littérature haïtienne au cours du XIXe siècle. À partir de 1836 se forme le groupe du Cénacle, avec les poètes romantiques Ignace Nau (1808-1845), Coriolan Ardouin (1812-1838). Plus tard Oswald Durand (1840-1906), Massillon Coicou se réclameront de cette mouvance.
Parcours politique[modifier]
En 1890, le président Tirésias Simon Sam le nomme secrétaire à la légation d'Haïti à Paris, puis chargé d'affaires. En France, il se joint à la vie littéraire de Paris, fréquentant les milieux politiques et intellectuels. Ils publient plusieurs de ses ouvrages.Il prend les armes contre la dictature de Nord Alexis qui arrive au pouvoir grâce à ses manigances avec les États-Unis, qui l'aident à réprimer l'opposition d'Anténor Firmin.
Lui et ses deux frères ont ensuite été exécutés par les ordres du Président dans la nuit du 14 au 15 mars 1908, devant les murs extérieurs du cimetière de Port-au-Prince. On dit que l'exécution de Massillon Coicou a inspiré à Guillaume Apollinaire dans le recueil de nouvelles et de contes Poète assassiné (1916)1.
Œuvre littéraire[modifier]
- Poésies nationales (poèmes, 1892)
- Complaintes d'esclave (poèmes)
- Vertières (poèmes)
- Toussaint au Fort de Joux (drame, 1896)
- Liberté (drame, 1904)
- L'Alphabet (drame, 1905)
- La Noire (roman, 1905)
Bibliographie[modifier]
- Roger Gaillard, La République exterminatrice. Vol V, Le Grand fauve (1902-1908), Massillon Coicou, le poète assassiné, Port-au-Prince, Éditions Le Natal, 1995
- Massillon Coicou, Poésies nationales, Port-au-Prince, Éditions Presses nationales d'Haïti, 2005
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